La Dot et les Traditions de Séduction

1. Le Mon­tant de la Dot :
   1. Dans de nom­breuses sociétés africaines, la dot est une tra­di­tion essen­tielle pour le mariage. Elle con­siste en une offrande matérielle ou moné­taire de la part du fiancé à la famille de la mar­iée. Cepen­dant, le coût de la dot peut par­fois être exces­sif, ce qui empêche cer­tains cou­ples de se mari­er. La dot peut inclure des biens matériels comme du bétail, des cale­bass­es, ou des noix de kola, mais aujour­d’hui, il est courant que des objets coû­teux comme des cos­tumes de mar­que soient demandés, ren­dant la dot sou­vent inac­ces­si­ble pour les jeunes cou­ples.
2. Con­cours de Séduc­tion chez les Wodaabé ​​:
   1. Les Peuls Wodaabé ​​du Niger organ­isent chaque année le Guere­wol, une céré­monie de séduc­tion où les hommes par­ticipent à des dans­es pour attir­er l’at­ten­tion des femmes. Ces dernières ont choisi leurs parte­naires par­mi les hommes les plus séduisants. Après cette phase de séduc­tion, les hommes doivent encore s’ac­quit­ter de la dot pour con­cré­tis­er le mariage..

Les Attentes Financières dans les Relations

1. Côte d’Ivoire :
   1. À Abid­jan, la cap­i­tale économique de la Côte d’Ivoire, il est atten­du que l’homme prenne en charge les dépens­es dès le pre­mier ren­dez-vous. Cette attente finan­cière peut ren­dre l’amour inac­ces­si­ble pour les hommes pau­vres. Des artistes comme Rose­line Layo et Sus­pect 95 ont exprimé ces frus­tra­tions dans leurs œuvres, soulig­nant la pres­sion finan­cière sur les hommes et la dépen­dance économique des femmes..

Ces exem­ples mon­trent com­ment les tra­di­tions et les attentes finan­cières influ­en­cent les rela­tions amoureuses et les fiançailles en Afrique, créant par­fois des obsta­cles sig­ni­fi­cat­ifs pour les jeunes cou­ples.