La Beauté Noire Couronnée: Agbani Darego, Première Miss Monde Africaine

Un Événe­ment His­torique Célébré dans le Monde Entier

À 18 ans, Agbani Darego, une jeune Nigéri­ane au teint mat et aux yeux en amande, vient de réalis­er l’ex­ploit d’être sacrée Miss Monde 2001. Un événe­ment suff­isam­ment inédit pour que les médias inter­na­tionaux s’en fassent l’é­cho, y com­pris le quo­ti­di­en ivoirien L’In­ter.

Beauté, Grâce et Tal­ents Mul­ti­ples

Out­re sa beauté naturelle, Agbani Darego se démar­que par ses nom­breux tal­ents. Ama­trice de ran­don­née, elle excelle égale­ment dans la danse tra­di­tion­nelle nigéri­ane. Mais cette jeune femme n’est pas qu’un joli minois : cérébrale, elle envis­age des car­rières dans l’in­for­ma­tique ou comme top model.Sa vic­toire lui a non seule­ment valu une couronne, mais égale­ment un joli pactole de 100 000 dol­lars et 150 000 dol­lars de cadeaux !

Pre­mière Africaine à Rem­porter le Titre Con­voité

Si des Sud-Africaines blanch­es et une Égyp­ti­enne ont déjà été couron­nées Miss Monde par le passé, Agbani Darego est bel et bien la pre­mière Noire d’Afrique sub­sa­hari­enne à décrocher le pres­tigieux titre.Son sacre, lors d’une céré­monie retrans­mise dans le monde entier depuis l’Afrique du Sud, a mar­qué les esprits. Pour la pre­mière fois, les téléspec­ta­teurs ont pu vot­er par télé­phone pour élire leur Miss Monde.

Un Sym­bole d’E­spoir pour la Beauté Noire

Pour le chroniqueur de L’In­ter, l’élec­tion d’Ag­bani Darego est un événe­ment à saluer chaleureuse­ment. Il y voit un signe d’ou­ver­ture, après l’élec­tion en 2000 de Sonia Rol­land, “une jeune femme de couleur d’o­rig­ine rwandaise” sacrée Miss France.“Ta couleur qui est vie”, s’en­t­hou­si­asme-t-il, célébrant cette vic­toire comme un sym­bole d’e­spoir pour toutes les beautés noires. Une recon­nais­sance tant atten­due de la diver­sité des canons de beauté.En somme, le sacre d’Ag­bani Darego mar­que un tour­nant his­torique. En brisant les car­cans de l’esthé­tique con­ven­tion­nelle, la pre­mière Miss Monde noire africaine ouvre la voie à une représen­ta­tion plus inclu­sive de la beauté fémi­nine.

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