Le Burkina Faso dévoile les raisons de son départ de la CEDEAO

Après son retrait de la Com­mu­nauté économique des États d’Afrique de l’ouest ain­si que le Niger et le Mali, le Burk­i­na Faso s’est exprimé sur les raisons de son départ. Le pre­mier min­istre burk­in­abé Apol­li­naire Joachim Kyélem de Tam­bèla a jus­ti­fié la déci­sion de son pays comme étant “mûre­ment réfléchie”.

Dans une déc­la­ra­tion le pre­mier min­istre burk­in­abè a affir­mé que son pays, le Niger et le Mali ont pris la déci­sion his­torique de se retir­er de la com­mu­nauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO. Pour lui, c’est une déci­sion “mûre­ment réfléchie” et précédé d’une analyse assez appro­fondie du fonc­tion­nement de l’in­sti­tu­tion et des con­séquences éventuelles de la sor­tie.

Les autorités esti­ment que la CEDEAO ne répond plus à ses objec­tifs prin­ci­paux et aux aspi­ra­tions des pop­u­la­tions du Sahel, d’où la créa­tion de l’Al­liance des États du Sahel (AES).

Appoli­naire Joachim­son Kyélèm est allé plus loin en déclarant que “après 49 ans de fonc­tion­nement, il a été con­staté avec regret et amer­tume que la CEDEAO a dévié de ses mis­sions et s’est rad­i­cale­ment éloigné des idéaux de ses pères fon­da­teurs et du panafrican­isme”.

Il accuse par ailleurs l’or­gan­i­sa­tion de non-assis­tance de la part de l’or­gan­i­sa­tion dans la lutte con­tre les attaques ter­ror­istes ayant fait des mil­liers de morts dans les trois pays sahéliens. De sources con­cor­dantes, le Burk­i­na Faso a déjà envoyé la noti­fi­ca­tion offi­cielle de son départ à l’in­stance de la CEDEAO à Abu­ja au Nige­ria.

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