Dis-moi qui tu es, je te dirais .…

Dans un monde de plus en plus ouvert et émi­et­té, nous autres pop­u­la­tions venues d’ailleurs, d’Afrique ou d’Asie, nous éprou­vons sou­vent le besoin de nous affirmer et de nous arrimer à quelque chose. Parce que les dis­cours ambiants sont de plus en plus teints  de mépris, d’ostracisme, de rejet de la dif­férence, nous éprou­vons, nous autres, pop­u­la­tions sans voix, l’envie de par­ler en notre nom.

Une parole con­fisquée

Il est con­nu que de pon­cifs  et des idées reçues sur les femmes noires, des con­sid­éra­tions toutes faites, sur nos corps, notre sen­si­bil­ité, sur « l’africaine qui par­le fort » ou sur « la mère antil­laise cas­tra­trice » , nous rap­pel­lent que les autres ont cap­turé notre iden­tité, notre vie, et l’ont dressée , redess­inée et pro­duite à grands coups de hache sans état d’âmes et sans finesse. Un jour­nal comme Bobea mag­a­zine, veut rétablir les équili­bres et don­ner à toutes, le choix des mots  pour se définir et par­ler de soi.

Bobea veut ain­si per­me­t­tre aux femmes de par­ler d’elle même de nous dire leur ressen­ti et de nous aider à les com­pren­dre.

En gros, Bobea Mag­a­zine reco­dant aux femmes, le droit de se juger et de se racon­ter. Par­fois avec un par­ti pris, mais tou­jours ace la pas­sion qui sait ani­mer les femmes. Qu’elles soient d’ici ou d’ailleurs, les femmes ont les mêmes com­bats. Ali Famia, Bobea

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