Naissance d’une diva à Wimbledon – Qui est Carson Branstine, la joueuse, mannequin et tenniswoman qui fascine le circuit ?

Intro­duc­tion : Une étoile inat­ten­due illu­mine Wim­ble­don 2025
Wim­ble­don, tem­ple du ten­nis mon­di­al, aime révéler des his­toires inat­ten­dues. Cette année, le pub­lic décou­vre Car­son Brans­tine : 24 ans, Cana­di­enne d’origine améri­caine, classée autour de la 190e place mon­di­ale, et surtout, per­son­nal­ité hors du com­mun. Man­nequin pro­fes­sion­nelle, diplômée uni­ver­si­taire, joueuse puis­sante et charis­ma­tique, elle s’impose comme la révéla­tion du tournoi, à la croisée du sport, de la mode et de l’intelligence. Por­trait d’une jeune femme qui réin­vente les codes du ten­nis féminin.

Un par­cours sportif mar­qué par la résilience et la pas­sion

Née en 2000 à Irvine, en Cal­i­fornie, Car­son Brans­tine grandit entre les États-Unis et le Cana­da, héri­tant d’une dou­ble cul­ture et d’une ouver­ture sur le monde. Très vite, elle se dis­tingue par son tal­ent sur les courts : dès l’adolescence, elle brille sur le cir­cuit junior, rem­por­tant l’Open d’Australie et Roland-Gar­ros en dou­ble avec Bian­ca Andrees­cu en 2017. Cette même année, elle atteint la 4e place mon­di­ale chez les juniors14.

Mais la route vers le haut niveau est semée d’embûches. Entre 15 et 24 ans, Car­son passe plus de cinq années à lut­ter con­tre des blessures récur­rentes, qui freinent sa pro­gres­sion et la tien­nent éloignée des tournois majeurs2. “La dernière fois que j’ai joué une sai­son com­plète, j’avais 15 ans !” con­fie-t-elle. Pour­tant, elle refuse d’abandonner. Elle adapte son entraîne­ment, écoute son corps et développe une force men­tale rare : “J’ai trou­vé la for­mule qui marche pour moi. Je suis rapi­de, puis­sante, et je crois que je peux bat­tre n’importe qui.”2

Son jeu s’appuie sur un ser­vice puis­sant, des frappes agres­sives et une grande agilité pour son mètre qua­tre-vingt3. Depuis 2021, elle rem­porte six titres ITF en sim­ple, dont le pres­tigieux Sumter Open (W75) en 2024, et atteint la finale du WTA Chal­lenger de Can­cún en 202518. En dou­ble, elle col­lec­tionne aus­si les trophées, notam­ment avec Bian­ca Andrees­cu1.

Un Wim­ble­don 2025 décisif : la révéla­tion d’une per­son­nal­ité

Arrivée à Lon­dres après avoir passé les qual­i­fi­ca­tions, Car­son Brans­tine crée la sur­prise en élim­i­nant la Française Loïs Bois­son, demi-final­iste à Roland-Gar­ros. Elle s’apprête alors à affron­ter Ary­na Sabalen­ka, numéro 1 mon­di­ale, sur le Cen­tre Court. Si elle s’incline, c’est avec panache et sous les pro­jecteurs du monde entier6.

Son par­cours inspire autant pour sa ténac­ité que pour sa fraîcheur. “Ce sport m’a tout don­né : une édu­ca­tion gra­tu­ite, des ami­tiés, la décou­verte du monde. Je veux mon­tr­er que je peux rivalis­er avec les meilleures.”5 Son atti­tude sur le court, entre com­bat­iv­ité et élé­gance, séduit le pub­lic comme les médias.

Man­nequinat et indépen­dance : un mod­èle de poly­va­lence

Car­son Brans­tine n’est pas seule­ment une ath­lète. Pour financer sa car­rière, elle devient man­nequin pro­fes­sion­nelle, signée par deux agences inter­na­tionales67. “Je ne voulais pas dépen­dre de mes par­ents. Le man­nequinat m’a per­mis de voy­ager, de gag­n­er en con­fi­ance et de pay­er mes saisons sur le cir­cuit.”7 Cette dou­ble vie la dis­tingue sur le cir­cuit, où peu de joueuses parvi­en­nent à con­juguer sport de haut niveau et car­rière dans la mode.

Sa présence sur les réseaux soci­aux, son sens du style et sa pho­togénie lui ouvrent les portes des mag­a­zines et des cam­pagnes pub­lic­i­taires. Mais Car­son refuse d’être réduite à son apparence : “Être man­nequin et joueuse pro­fes­sion­nelle, c’est sou­vent être perçue comme un objet. Mais j’ai une tête bien rem­plie, et je veux qu’on le sache.”2

Une tête bien faite : études, pas­sions et ambi­tions

En par­al­lèle du ten­nis et du man­nequinat, Car­son Brans­tine cul­tive sa pas­sion pour les études. Elle obtient un diplôme uni­ver­si­taire en “Soci­ety, Ethics, and Law”, avec une dou­ble spé­cial­i­sa­tion en philoso­phie et ges­tion du sport, après cinq ans de cur­sus aux États-Unis27. Pen­dant ses péri­odes de con­va­les­cence, elle assiste un avo­cat et envis­age de pour­suiv­re une car­rière dans le droit après sa vie sportive7.

Ses pas­sions sont mul­ti­ples : la lec­ture, la philoso­phie, la défense des droits des femmes dans le sport, la mode éthique, la décou­verte de nou­velles cul­tures lors de ses voy­ages. Elle s’engage aus­si pour l’accès à l’éducation et la pro­mo­tion du bien-être men­tal chez les jeunes ath­lètes, thèmes qui lui tien­nent par­ti­c­ulière­ment à cœur.

Un mod­èle d’indépendance pour la nou­velle généra­tion

Car­son Brans­tine incar­ne une généra­tion de femmes qui refusent de choisir entre beauté, intel­li­gence et per­for­mance. Elle encour­age les jeunes filles à croire en leurs rêves, à s’affirmer dans tous les domaines et à ne pas crain­dre la dif­férence. “On peut être sportive, man­nequin, étu­di­ante, et bien plus encore. Il ne faut pas se laiss­er enfer­mer dans une case.”27

Son his­toire inspire par sa résilience : après des années de blessures, elle revient plus forte, avec une vision du sport fondée sur l’équilibre, l’autonomie et la pas­sion. Elle milite pour une meilleure prise en compte de la san­té men­tale dans le ten­nis, un sujet encore trop tabou sur le cir­cuit.

Con­clu­sion : Une diva mod­erne, entre courts et podi­ums

À Wim­ble­don 2025, Car­son Brans­tine n’a pas seule­ment gag­né des matchs : elle a con­quis le pub­lic par sa sin­gu­lar­ité, sa force de car­ac­tère et son authen­tic­ité. Son par­cours, fait de défis relevés, de pas­sions mul­ti­ples et de rêves assumés, ouvre la voie à une nou­velle généra­tion de sportives libres et inspi­rantes.
Qu’elle pour­suive sa car­rière sur les courts, dans la mode ou dans le droit, Car­son Brans­tine restera l’exemple d’une diva mod­erne, capa­ble de briller partout où elle choisit d’être elle-même.