Jake Matta : Cousinades, amour et mariage – Peut-on épouser son cousin ? Regards sociétaux, légaux et intimes

Intro­duc­tion : Quand l’amour défie les liens du sang

L’amour naît par­fois là où on ne l’attend pas, y com­pris au sein de la famille élargie. En France, la ques­tion du mariage entre cousins sus­cite encore débats, tabous et curiosité. Jake Mat­ta, chroniqueur Bobea spé­cial­iste des ques­tions de société et d’amour, explore ce sujet déli­cat : est-il pos­si­ble – et souhaitable – d’épouser son cousin ou sa cou­sine ? Entre cadre légal, réal­ités soci­ologiques et témoignages intimes, plongée dans un univers où l’amour et la famille s’entremêlent.

Le cadre légal en France : Ce que dit la loi

Con­traire­ment à cer­taines idées reçues, le mariage entre cousins ger­mains (enfants de frère et sœur) est tout à fait légal en France. Le Code civ­il ne l’interdit pas, à la dif­férence de l’union entre frères et sœurs, par­ents et enfants, ou oncles/tantes avec neveux/nièces, qui sont pro­hibées pour des raisons éthiques et biologiques. Cepen­dant, le mariage entre cousins peut être perçu dif­férem­ment selon les cul­tures et les familles.

Les chiffres et la réal­ité

Si la pra­tique était courante au XIXe siè­cle, notam­ment dans les familles aris­to­cra­tiques ou rurales, elle est aujourd’hui mar­ginale : moins de 1 % des mariages en France con­cer­nent des cousins. Mais elle demeure autorisée, sous réserve de l’accord des deux par­ties et du respect des règles clas­siques du mariage civ­il.

Les tabous et préjugés : Pourquoi ce sujet gêne-t-il encore ?

Héritage cul­turel et religieux

Dans cer­taines cul­tures, le mariage entre cousins est val­orisé – il per­met de ren­forcer les liens famil­i­aux et de préserv­er le pat­ri­moine. Ailleurs, il est tabou, voire stig­ma­tisé, en rai­son de croy­ances sur la con­san­guinité ou de normes sociales. En France, le regard sur ces unions reste ambiva­lent : « On en par­le peu, mais cela existe, et pas seule­ment dans les romans du XIXe siè­cle », note Jake Mat­ta.

Peurs et fan­tasmes

La ques­tion de la san­té des enfants issus de ces unions ali­mente les peurs. Les études sci­en­tifiques mon­trent que le risque de mal­adies géné­tiques est certes plus élevé que dans la pop­u­la­tion générale, mais reste rel­a­tive­ment faible pour les cousins ger­mains (env­i­ron 2 à 4 % con­tre 1 à 2 % pour un cou­ple non appar­en­té). Un con­seil géné­tique peut être pro­posé aux cou­ples con­cernés.

Témoignages et con­fi­dences : Quand l’amour l’emporte

Nom­breux sont ceux qui, lors de cousi­nades ou de retrou­vailles famil­iales, décou­vrent une com­plic­ité par­ti­c­ulière avec un cousin ou une cou­sine. Cer­tains témoignent d’un amour né dans l’enfance, ravivé à l’âge adulte. D’autres racon­tent la dif­fi­culté de révéler leur rela­tion à la famille, le sen­ti­ment d’être jugés ou incom­pris.

« J’ai ren­con­tré mon mari lors d’une cousi­nade. Nous étions cousins ger­mains, mais nous avons atten­du d’être adultes pour nous rap­procher. Nos familles ont mis du temps à accepter, mais aujourd’hui, tout le monde est heureux pour nous », con­fie Claire, 37 ans.

Le regard de la société : Entre ouver­ture et juge­ment

En 2025, la société française évolue, mais cer­tains sujets restent sen­si­bles. Le mariage entre cousins n’est plus un scan­dale, mais il peut sus­citer des réac­tions mit­igées, voire des incom­préhen­sions. Jake Mat­ta souligne : « Ce qui compte, c’est le respect du con­sen­te­ment, la matu­rité des parte­naires et la trans­parence avec l’entourage. »

Con­seils pour vivre sere­ine­ment son amour

  • Dia­loguer avec la famille : expli­quer sa démarche, ras­sur­er sur les inten­tions et les sen­ti­ments.
  • S’informer sur le plan médi­cal : con­sul­ter un généti­cien si un pro­jet d’enfant est envis­agé.
  • Assumer son choix : chaque his­toire d’amour est unique, et le regard des autres ne doit pas dicter le bon­heur per­son­nel.

Con­clu­sion : L’amour, plus fort que les con­ven­tions ?

Épouser son cousin ou sa cou­sine reste rare, mais c’est un choix qui appar­tient à chaque cou­ple, dans le respect de la loi et des valeurs famil­iales. Jake Mat­ta invite à dépass­er les préjugés et à écouter son cœur : « L’amour ne con­naît pas tou­jours de fron­tières, même pas celles du sang. Ce qui compte, c’est la sincérité, le respect et le bon­heur partagé. »

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