Krach boursier en Asie : les marchés mondiaux en alerte

Le 26 févri­er 2025, les places bour­sières asi­a­tiques ont con­nu une chute spec­tac­u­laire, déclen­chant une onde de choc sur les marchés financiers mon­di­aux. L’indice Nikkei à Tokyo a plongé de 12%, tan­dis que le Shang­hai Com­pos­ite a per­du 15% de sa valeur en une seule séance, mar­quant la plus forte baisse depuis la crise finan­cière de 2008.

Cette débâ­cle bour­sière trou­ve son orig­ine dans la con­ver­gence de plusieurs fac­teurs :

  1. La bulle immo­bil­ière chi­noise : L’ef­fon­drement de plusieurs grands pro­mo­teurs immo­biliers chi­nois, dont Ever­grande, a finale­ment provo­qué l’é­clate­ment de la bulle spécu­la­tive qui menaçait depuis des années.
  1. Ten­sions géopoli­tiques : L’escalade des ten­sions entre la Chine et Taïwan a atteint un point cri­tique, avec des manœu­vres mil­i­taires inquié­tantes dans le détroit de Taïwan.
  2. Crise énergé­tique : Une pénurie soudaine de semi-con­duc­teurs, due à des cat­a­stro­phes naturelles à Taïwan, a paralysé de nom­breuses indus­tries tech­nologiques.
  1. Cyber­at­taque mas­sive : Un groupe de hack­ers a réus­si à per­turber les sys­tèmes de paiement inter­ban­caires en Asie, semant la panique dans le secteur financier.

Les réper­cus­sions de ce krach se sont rapi­de­ment fait sen­tir à l’échelle mon­di­ale. Les bours­es européennes ont ouvert en forte baisse, avec le CAC 40 et le DAX per­dant respec­tive­ment 8% et 9%. Wall Street a égale­ment été touchée, le Dow Jones chutant de 7% dès l’ou­ver­ture.

Les ban­ques cen­trales du monde entier se sont réu­nies d’ur­gence pour coor­don­ner leur réponse. La Réserve fédérale améri­caine et la Banque cen­trale européenne ont annon­cé des mesures excep­tion­nelles pour soutenir les marchés, inclu­ant des injec­tions mas­sives de liq­uid­ités et des baiss­es de taux d’in­térêt.

Le FMI a appelé au calme, soulig­nant la solid­ité des fon­da­men­taux économiques mon­di­aux mal­gré cette tur­bu­lence. Cepen­dant, de nom­breux écon­o­mistes craig­nent que cette crise ne soit le déclencheur d’une réces­sion mon­di­ale.

Les gou­verne­ments des prin­ci­pales économies mon­di­ales ont annon­cé des réu­nions d’ur­gence pour dis­cuter de mesures de sta­bil­i­sa­tion. Le G20 prévoit un som­met extra­or­di­naire dans les prochains jours pour coor­don­ner une réponse inter­na­tionale à cette crise finan­cière nais­sante.

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