À 40 ans, Sarah a décidé de congeler ses ovocytes pour préserver ses chances de devenir mère.
Voici son témoignage sur cette démarche encore méconnue :“J’ai toujours voulu avoir des enfants, mais à 40 ans, je n’ai pas encore rencontré le bon partenaire. Plutôt que de me précipiter dans une relation ou d’envisager un don de sperme, j’ai choisi de congeler mes ovocytes pour me donner plus de temps.
Le processus a commencé par une consultation avec un spécialiste de la fertilité. Après des examens approfondis, j’ai entamé un traitement hormonal pour stimuler mes ovaires. Les injections quotidiennes étaient contraignantes, mais gérables.

Deux semaines plus tard, j’ai subi le prélèvement d’ovocytes sous anesthésie légère. L’intervention a duré environ 30 minutes et j’ai pu rentrer chez moi le jour même. Les médecins ont réussi à prélever 8 ovocytes matures, un bon résultat pour mon âge.
Financièrement, la procédure a coûté environ 3000 euros, non remboursés par la sécurité sociale. C’est un investissement conséquent, mais qui me donne une certaine tranquillité d’esprit.
Aujourd’hui, je me sens soulagée d’avoir pris cette décision. Bien que ce ne soit pas une garantie absolue, cela me donne plus d’options pour l’avenir. Je conseille aux femmes qui envisagent cette démarche de s’informer tôt et de ne pas hésiter à consulter un spécialiste.”
La congélation d’ovocytes reste un sujet complexe, mêlant enjeux éthiques, médicaux et sociétaux. Il est important de s’informer auprès de professionnels de santé pour prendre une décision éclairée