“Je suis poilue et mon mari n’aime pas” : le témoignage poignant de Vanessa et les conseils du Dr Martino

La ques­tion de la pilosité fémi­nine reste un sujet sen­si­ble en 2025, comme en témoigne l’his­toire de Vanes­sa, 32 ans, qui se con­fie sur ses dif­fi­cultés con­ju­gales liées à sa pilosité naturelle. Son témoignage soulève des ques­tions impor­tantes sur les normes de beauté, l’ac­cep­ta­tion de soi et la dynamique des rela­tions de cou­ple.

Le témoignage de Vanes­sa

Vanes­sa partage son expéri­ence : “Depuis tou­jours, j’ai une pilosité impor­tante. J’ai longtemps lut­té con­tre, m’épi­lant quo­ti­di­en­nement. Mais récem­ment, j’ai décidé d’as­sumer ma nature. Le prob­lème, c’est que mon mari n’ap­pré­cie pas ce change­ment.”

Cette sit­u­a­tion a créé des ten­sions dans leur cou­ple :

  • Baisse de l’in­tim­ité physique
  • Com­men­taires désoblig­eants de la part du mari
  • Perte de con­fi­ance en soi pour Vanes­sa

Les normes de beauté en ques­tion

Le cas de Vanes­sa illus­tre la pres­sion sociale per­sis­tante con­cer­nant la pilosité fémi­nine :

  • Influ­ence des médias et de la pub­lic­ité
  • Évo­lu­tion lente des men­tal­ités mal­gré les mou­ve­ments body pos­i­tive
  • Dou­ble stan­dard entre les attentes envers les hommes et les femmes

L’avis du Dr Mar­ti­no

Le Dr Mar­ti­no, der­ma­to­logue et expert en san­té fémi­nine, apporte son éclairage sur la sit­u­a­tion :“La pilosité est naturelle et varie con­sid­érable­ment d’une per­son­ne à l’autre. Il n’y a pas de ‘nor­mal’ ou d’anor­mal’ en la matière. Le plus impor­tant est de se sen­tir bien dans sa peau.”

Il souligne plusieurs points impor­tants :

  • La san­té de la peau peut être affec­tée par une épi­la­tion exces­sive
  • Les hor­mones jouent un rôle cru­cial dans la pilosité
  • L’ac­cep­ta­tion de soi est fon­da­men­tale pour le bien-être général

Con­seils pour Vanes­sa et les femmes dans sa sit­u­a­tion

Le Dr Mar­ti­no pro­pose plusieurs pistes :

  1. Com­mu­ni­ca­tion ouverte avec le parte­naire
  1. Exprimer ses sen­ti­ments et ses choix
  2. Écouter les préoc­cu­pa­tions du parte­naire sans juge­ment
  1. Explo­ration des options de ges­tion de la pilosité
  1. Méth­odes d’épi­la­tion moins agres­sives
  2. Traite­ments hor­monaux si néces­saire (après con­sul­ta­tion médi­cale)
  1. Tra­vail sur l’es­time de soi
  1. Thérapie indi­vidu­elle ou de cou­ple si néces­saire
  2. Par­tic­i­pa­tion à des groupes de sou­tien
  1. Édu­ca­tion et sen­si­bil­i­sa­tion
  1. Partager des infor­ma­tions sur la diver­sité naturelle des corps
  2. Remet­tre en ques­tion les normes de beauté restric­tives

La dimen­sion psy­chologique

Le Dr Mar­ti­no insiste sur l’im­por­tance de l’aspect psy­chologique :
“Le bien-être émo­tion­nel est aus­si impor­tant que l’ap­parence physique. Il est cru­cial de tra­vailler sur l’ac­cep­ta­tion de soi et de cul­tiv­er des rela­tions basées sur le respect mutuel.”

Vers une société plus inclu­sive

Cette his­toire soulève des ques­tions plus larges sur notre société :

  • Néces­sité d’une édu­ca­tion plus inclu­sive sur la diver­sité des corps
  • Impor­tance de remet­tre en ques­tion les stéréo­types de genre
  • Rôle des médias dans la pro­mo­tion d’une image cor­porelle pos­i­tive

Con­clu­sion

Le témoignage de Vanes­sa et les con­seils du Dr Mar­ti­no met­tent en lumière les défis per­sis­tants liés aux normes de beauté et à l’ac­cep­ta­tion de soi. Alors que la société évolue lente­ment vers plus d’in­clu­siv­ité, des his­toires comme celle-ci rap­pel­lent l’im­por­tance du dia­logue, de l’é­d­u­ca­tion et du respect mutuel dans nos rela­tions per­son­nelles et dans la société en général.

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