Bobea Femme de pouvoir : La Première ministre du Bangladesh démissionne et s’enfuit en hélicoptère

Une triste his­toire de crime et de psy­chose

La Pre­mière min­istre du Bangladesh, Sheikh Hasi­na, a démis­sion­né le 5 août 2024, après des semaines de man­i­fes­ta­tions mas­sives et vio­lentes. Con­nue comme la “dame de fer” du Bangladesh, Sheikh Hasi­na, âgée de 76 ans, a été évac­uée de Dac­ca, la cap­i­tale, en héli­cop­tère mil­i­taire, accom­pa­g­née de sa sœur, pour un lieu plus sûr en Inde.

Con­texte des man­i­fes­ta­tions

Depuis plus d’un mois, le Bangladesh est le théâtre de man­i­fes­ta­tions étu­di­antes récla­mant la sup­pres­sion défini­tive de quo­tas d’emploi jugés dis­crim­i­na­toires pour l’embauche de fonc­tion­naires. La sit­u­a­tion a dégénéré après une répres­sion sanglante des autorités, visant directe­ment le sys­tème poli­tique du pays et notam­ment Sheikh Hasi­na. Ces man­i­fes­ta­tions ont cul­miné avec l’en­vahisse­ment de la rési­dence de la Pre­mière min­istre par des cen­taines de mil­liers de man­i­fes­tants, défi­ant le cou­vre-feu et les forces de sécu­rité.

Une fuite pré­cip­itée

Face à l’escalade de la vio­lence, Sheikh Hasi­na n’a eu d’autre choix que de fuir. Selon une source proche du pou­voir, elle n’a pas eu le temps de se pré­par­er et a été évac­uée en urgence en héli­cop­tère mil­i­taire. Elle a atter­ri à Agar­ta­la, une ville dans le nord-est de l’Inde, où elle est actuelle­ment réfugiée.

Un gou­verne­ment intéri­maire en place

Le chef de l’ar­mée bangladaise, le général Wak­er-Us-Zaman, a annon­cé la for­ma­tion d’un gou­verne­ment intéri­maire pour diriger le pays. Lors d’un dis­cours télévisé, il a appelé au calme et a promis de trou­ver une solu­tion à la crise d’i­ci la fin de la journée. Il a égale­ment souligné l’im­por­tance de met­tre en place un mécan­isme judi­ci­aire trans­par­ent et indépen­dant pour enquêter sur les abus com­mis lors des récentes man­i­fes­ta­tions.

Un bilan humain lourd

Les man­i­fes­ta­tions ont fait au moins 300 morts et des mil­liers de blessés. Plus de 10 000 per­son­nes ont été arrêtées, et l’ac­cès à inter­net a été coupé de manière général­isée pour ten­ter de con­trôler la sit­u­a­tion.

Con­clu­sion

La démis­sion et la fuite de Sheikh Hasi­na mar­quent la fin d’une ère pour le Bangladesh. Son départ pré­cip­ité, sous la pres­sion de man­i­fes­ta­tions mas­sives et vio­lentes, met en lumière les pro­fondes ten­sions sociales et poli­tiques du pays. Le gou­verne­ment intéri­maire, dirigé par l’ar­mée, a désor­mais la lourde tâche de rétablir l’or­dre et de répon­dre aux reven­di­ca­tions des man­i­fes­tants, tout en assur­ant une tran­si­tion paci­fique du pou­voir.

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