Conseils juridiques : Garder le nom de son ex-conjoint après un divorce

Le cas d’Adri­ana Karem­beu illus­tre bien la pos­si­bil­ité de con­serv­er le nom de son ex-con­joint après un divorce, sous cer­taines con­di­tions. Voici les prin­ci­paux points à retenir sur cette ques­tion :

Le principe général

Après un divorce, chaque époux perd en principe l’usage du nom de son con­joint. Cepen­dant, il existe des excep­tions per­me­t­tant de con­serv­er ce nom.

Les options légales pour garder le nom mar­i­tal

  1. Accord de l’ex-con­joint : Avec l’au­tori­sa­tion expresse de l’ex-époux, il est pos­si­ble de con­tin­uer à utilis­er son nom.
  2. Déci­sion du juge : En l’ab­sence d’ac­cord, le juge peut autoris­er l’usage du nom de l’ex-con­joint, notam­ment si :
    • L’in­téressé jus­ti­fie d’un intérêt par­ti­c­uli­er pour lui ou les enfants
    • Le nom est util­isé depuis longtemps dans un cadre pro­fes­sion­nel
  3. Usage pro­fes­sion­nel établi : Si le nom de l’ex-con­joint est devenu le nom d’usage pro­fes­sion­nel, son util­i­sa­tion peut être main­tenue.

Le cas d’Adri­ana Karem­beu

Adri­ana Karem­beu, née Skle­naříková, offre un exem­ple par­fait de con­ser­va­tion du nom mar­i­tal après divorce :

  • Elle a épousé Chris­t­ian Karem­beu en 1998
  • Leur divorce a été pronon­cé en 2012
  • Elle a con­tin­ué à utilis­er le nom “Karem­beu” pro­fes­sion­nelle­ment

Adri­ana Karem­beu a pu con­serv­er ce nom car :

  • Il était devenu son nom d’usage pro­fes­sion­nel
  • Sa notoriété était asso­ciée à ce nom
  • Cela représen­tait un intérêt impor­tant pour sa car­rière

Con­sid­éra­tions pra­tiques

  • La demande de con­ser­va­tion du nom doit être faite lors de la procé­dure de divorce
  • L’usage du nom de l’ex-con­joint peut être lim­ité à cer­tains domaines (pro­fes­sion­nel par exem­ple)
  • En cas de remariage, l’usage du nom de l’ex-con­joint cesse automa­tique­ment

Con­clu­sion

La pos­si­bil­ité de garder le nom de son ex-con­joint après un divorce existe, mais elle n’est pas automa­tique. Elle dépend de plusieurs fac­teurs et néces­site soit un accord, soit une déci­sion de jus­tice. Le cas d’Adri­ana Karem­beu mon­tre que cette pra­tique est par­ti­c­ulière­ment per­ti­nente dans le cadre d’une car­rière publique ou médi­a­tique où le nom est devenu une par­tie inté­grante de l’i­den­tité pro­fes­sion­nelle.

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