Bobéa Confidences. Vis ma vie : je vais aller habiter dans ma belle-famille. J’ai peur des conséquences pour mon mariage.

Je me prénomme Adel­lia. J’ai 28 ans. Je suis une fille métisse de Colom­bie en Amérique latine et je me suis mar­iée il y a 3 ans avec Kamyr, mon chéri.

 Il va par­tir en Aus­tralie pour un tra­vail. Il est blanc et ingénieur de travaux, et là-bas, la paie est meilleure qu’en Colom­bie. Il va y pass­er 3 ans. Trois ans de soli­tude et de manque d’amour. Mon mari a donc trou­vé bien de me faire habiter dans sa famille auprès de sa maman, puisque je dois bien­tôt accouch­er et il a voy­agé il ya une semaine.

Cela sem­ble nor­mal, mais je red­oute cette sit­u­a­tion. Vivre chez la belle-famille, est-ce facile ? Et si ma belle-maman me mal­traitait ou deve­nait méchante avec moi et mon bébé alors que mon mari est absent ? Que faut-il faire pour qu’elle m’aime et m’ac­cueille comme sa pro­pre fille ? Quel con­seil me don­ner­iez-vous ? Je ne veux pas décevoir Kamyr, mon mari, et je veux être une bonne belle-fille, puisqu’il est le fils unique de cette dame.

Mer­ci de m’aider, Madame Bobea Mag­a­zine.

Adel­lia, métisse de Colom­bie

Réponse de Bobea Mag­a­zine

Chère Adel­lia,

Mer­ci de nous avoir écrit et de partager vos inquié­tudes. Votre sit­u­a­tion est déli­cate, mais avec quelques con­seils et une bonne pré­pa­ra­tion, vous pou­vez nav­iguer cette péri­ode avec suc­cès.

Com­pren­dre et anticiper

1. Com­mu­ni­ca­tion ouverte : Avant tout, il est essen­tiel de main­tenir une com­mu­ni­ca­tion ouverte avec votre mari. Partagez vos préoc­cu­pa­tions et assurez-vous qu’il com­prend vos sen­ti­ments. Il pour­ra ain­si vous soutenir même à dis­tance.
2. Établir des bases solides : Dès votre arrivée chez votre belle-mère, prenez le temps de dis­cuter de vos attentes respec­tives. Clar­i­fiez les règles de la mai­son et vos besoins spé­ci­fiques, surtout en tant que future maman.

Gag­n­er l’af­fec­tion de votre belle-mère

1. Respect et politesse : Mon­trez du respect et de la politesse en toutes cir­con­stances. Les petits gestes de cour­toisie peu­vent grande­ment amélior­er votre rela­tion.
2. Par­tic­i­pa­tion active : Impliquez-vous dans les tâch­es ménagères et les activ­ités famil­iales. Cela mon­tre votre volon­té de faire par­tie inté­grante de la famille.
3. Écoute et empathie : Soyez à l’é­coute de ses con­seils et de ses his­toires. Cela peut ren­forcer votre lien et mon­tr­er que vous appré­ciez son expéri­ence et ses con­nais­sances.

Gér­er les con­flits poten­tiels

1. Patience et com­préhen­sion : Si des ten­sions appa­rais­sent, essayez de rester calme et com­préhen­sive. Cherchez à com­pren­dre son point de vue avant de réa­gir.
2. Médi­a­tion : Si les con­flits per­sis­tent, n’hésitez pas à deman­der l’aide d’un niveau de con­fi­ance, comme un mem­bre de la famille ou un con­seiller.

Un mes­sage pour les autres femmes dans votre sit­u­a­tion

Votre courage et votre volon­té de main­tenir l’har­monie famil­iale sont admirables. Voici quelques con­seils pour d’autres femmes dans des sit­u­a­tions sim­i­laires :

1. Pré­parez-vous men­tale­ment : Anticipez les défis et pré­parez-vous à les affron­ter avec calme et déter­mi­na­tion.
2. Cherchez du sou­tien : Ne portez pas ce fardeau seule. Par­lez à des amis, à des mem­bres de la famille ou à des pro­fes­sion­nels si néces­saire.
3. Restez posi­tif : Gardez une atti­tude pos­i­tive et ouverte. Les rela­tions famil­iales peu­vent évoluer et s’amélior­er avec le temps.

En con­clu­sion, Adel­lia, votre sit­u­a­tion n’est pas facile, mais avec de la patience, de la com­mu­ni­ca­tion et une atti­tude pos­i­tive, vous pou­vez trans­former cette expéri­ence en une oppor­tu­nité de ren­forcer vos liens famil­i­aux. Nous vous souhaitons beau­coup de courage et de bon­heur dans cette nou­velle étape de votre vie.