Harcèlement sexuel dans les relations publiques : Le dilemme de Maran Kate

Une car­rière de rêve assom­brie par des com­porte­ments inac­cept­a­bles

Maran Kate, chargée de rela­tions publiques pour une pres­tigieuse agence brésili­enne, se trou­ve con­fron­tée à un dilemme pro­fes­sion­nel déli­cat. Mal­gré son amour pour son méti­er, elle envis­age de démis­sion­ner face au har­cèle­ment sex­uel con­stant qu’elle subit.

Let­tre de Maran Kate à Bobea

Bon­jour Bobea,Je m’ap­pelle Maran Kate et je tra­vaille pour l’a­gence X, une belle entre­prise de rela­tions publiques basée au Brésil. J’adore mon tra­vail : nous pas­sons beau­coup de temps à organ­is­er des événe­ments, à ren­con­tr­er des gens intéres­sants et à nous amuser. Jusqu’i­ci, tout va bien.

Cepen­dant, je vis aus­si un véri­ta­ble enfer. Tous les hommes veu­lent me met­tre dans leur lit ! Ils pensent que je suis un “cadeau” qu’ils doivent obtenir pour avoir dépen­sé des mil­lions dans l’en­tre­prise de mon patron. Cela com­mence à me peser énor­mé­ment. Cer­tains vont même jusqu’à me dire ouverte­ment qu’ils veu­lent couch­er avec moi. Cela me frus­tre et je le vis très mal, mal­gré mes sourires oblig­a­toires et pro­fes­sion­nels. Je ne suis pas de la viande, tout de même !Je suis à un point où je ne peux plus choisir entre mon beau tra­vail et ces folies sex­uelles. Je pense sérieuse­ment à démis­sion­ner, mais j’aime telle­ment ce job que je ne veux pas le quit­ter. Je gagne bien ma vie, surtout que je n’ai que mon bac.Mon tra­vail me plaît beau­coup et j’ai fait de bons con­tacts com­mer­ci­aux pour mon agence. Mon patron m’a même mutée à Brux­elles en recon­nais­sance de mon bon tra­vail. Je suis plutôt pas mal physique­ment et je remer­cie Dieu pour cette grâce. Je dois avouer que je suis croyante.Mais main­tenant, je me demande si je ne devrais pas quit­ter mon tra­vail.

Que faire ? Je suis au milieu du gué et je dois par­ler lun­di prochain à mon patron. Com­ment lui expli­quer la sit­u­a­tion, lui qui compte sur moi ?Mer­ci de me con­seiller !

Maran Kate,
Por­tu­gal

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