Kenza Benchrif, plus connue sous le pseudonyme de Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une sombre affaire judiciaire. L’influenceuse française, suivie par plus de 1,6 million d’abonnés sur Snapchat, a été mise en examen et incarcérée pour des faits graves.
Des accusations accablantes
Le 7 juillet 2024, Poupette Kenza a été mise en examen pour “tentative d’extorsion en bande organisée” et “association de malfaiteurs”. Ces accusations font suite à une plainte déposée le 23 février 2024 par un couple victime de surveillance et de menaces physiques.
Un stratagème élaboré
Selon l’enquête, Kenza Benchrif aurait orchestré un plan d’extorsion impliquant :
- La surveillance des victimes (caméras, balises GPS)
- Des menaces physiques
- L’exigence d’une somme de 200 000 euros
Un homme, présenté comme un “gros bras” connu pour régler des conflits entre célébrités, aurait été engagé pour mener à bien cette opération.
Une arrestation mouvementée
L’influenceuse, qui résidait à Dubaï, a été interpellée à son retour en France début juillet. Son arrestation fait suite à plusieurs mois d’enquête durant lesquels elle était hors d’atteinte des autorités françaises.
Un parcours controversé
Cette affaire s’ajoute à une série de polémiques qui ont jalonné la carrière de Poupette Kenza :
- Comportements jugés problématiques envers ses enfants
- Propos antisémites ayant entraîné la suspension de son compte Instagram
- Placements de produits controversés, notamment pour des produits interdits par la loi sur les influenceurs
Les suites judiciaires
Kenza Benchrif a été placée en détention provisoire dans l’attente de son procès. Son avocat affirme qu’elle “conteste fermement toute tentative d’extorsion”.Cette affaire met en lumière les dérives possibles du monde de l’influence et soulève des questions sur la responsabilité des personnalités médiatiques. Elle marque un tournant dans la carrière de Poupette Kenza, dont l’avenir sur les réseaux sociaux semble désormais incertain.