BOBEA Confidences — Mon mari est trop proche de ma mère

J’ai épousé un homme de 49 ans, beau, fort, mus­clé et tout et tout, bref un homme fort et sécurisant comme je les aime. Je m’ap­pelle Raïs­sa, j’ai 24 ans et mon mari me comble. Il a beau­coup d’ex­péri­ence et cela me per­met, avec ses con­seils, de pro­gress­er vite dans la vie.

Enfant et jusqu’à l’âge de 16 ans, j’é­tais un peu ce qu’on peut appel­er une « belle endormie ». Je ne m’in­téres­sais que très peu à mon corps et à la beauté, à l’ap­parence, encore moins aux hommes. Par con­tre, je lisais beau­coup d’his­toires de cœurs et de pas­sions, et je ne con­nais­sais jamais la soli­tude. Et puis un jour, le jour de mes 17 ans, Tara, mon homme actuel, est venu me par­ler et m’a offert un bijou en or mas­sif. Puis directe­ment, il a avoué qu’il voulait m’épouser parce qu’il m’avait vue grandir et me respec­tait. J’ai d’abord dit non tout de suite, et puis petit à petit, quand j’ai eu 19 ans, j’ai vu que c’é­tait un homme moins « bête et con » que les jeunes hommes et qu’il était ras­sur­ant. J’ai finale­ment fini par tomber amoureuse de lui et j’aimais ses mots et sa com­pag­nie.

Puis très vite, il est venu se présen­ter à la mai­son. Le jour où il est venu me voir, j’ai vu qu’il sem­blait très à l’aise devant Pepi­ta, ma maman, et qu’ils plaisan­taient tous les deux. Cela m’a ras­surée, je me suis dit : « Super ! Il plaît à ma mère, donc c’est un homme bien. »Deux ans après, nous nous sommes mar­iés. C’é­tait une belle céré­monie de mariage. Comme tou­jours, mon mari Tara était un bon chef d’orchestre et cela me fit du bien. Un petit événe­ment m’avait quand même mar­quée le jour de mon mariage : je cher­chais mon nou­veau mari et, en deman­dant à une amie fille d’hon­neur de la soirée, elle me dit : « Je crois qu’il est dehors en train de causer avec une invitée. » Énervée et inquiète, je me dirigeai dans l’ob­scu­rité où mon mari dis­cu­tait avec cette incon­nue. Quand j’ar­rivai, je recon­nus la sil­hou­ette fluette et haute de mon mari, assis à côté de ma mère et qui par­lait tran­quille­ment, comme de vieux amis, depuis une bonne heure, loin des invités. Quelle ne fut pas ma sur­prise ! Ma mère se leva et me dit : « Je con­seille mon beau-fils sur votre vie com­mune. Je veux qu’il te traite comme une princesse ! » Cela me fit plaisir que ma mère mette Tara en garde sur notre vie ensem­ble et mon bon­heur. Elle voulait me pro­téger. Comme je voulais pren­dre Tara avec moi, ma mère essaya de me dis­suad­er : « Laisse-le-moi encore un peu, demain il sera tout à toi. » Je m’en allai, puisque ma mère dis­ait vrai ! Désor­mais ce bel homme serait à moi toute seule ; les envieuses et les briseuses de ménages n’au­raient qu’à aller se faire cuire un œuf !

Comme je me retour­nais, je vis ma mère, Pepi­ta, saisir la main de Tara comme un vieil ami. Cela me fit un peu bizarre. Puis Tara saisit ma mère et ils s’en­lacèrent, genre poli­ment mais assez ten­drement ! Je me dis que mon mari essayait d’embobiner ma mère pour l’avoir dans sa poche. Sans plus. Pourquoi pas, il voulait être un par­fait beau-fils. Puis le temps pas­sa.

Un jour, pen­dant que Tara par­lait très longue­ment au télé­phone, je com­mençais à m’én­erv­er un peu. « Mais avec qui peut-il par­ler depuis 20 min­utes ! Il ne peut et ne doit le faire qu’avec moi ! » Puis, j’al­lais vers le bal­con d’où il par­lait. Je le vis un peu gêné, cela m’in­trigua. Il arrê­ta net la con­ver­sa­tion et fer­ma son télé­phone. Je fis sem­blant de ne douter de rien. Quand il alla dans la cham­bre, je cli­quai pour ser­mon­ner la per­son­ne qui pre­nait 20 min­utes avec mon mari. Je copi­ai le numéro de télé­phone ; c’é­tait un numéro incon­nu. Dès que mon mari fut occupé à l’ex­térieur, je pris son télé­phone et rap­pelai le numéro. Une femme répon­dit : « Oui mon chéri. » C’é­tait la voix de ma mère ! Inter­loquée et folle, je lais­sai tomber le télé­phone de mon mari sur le car­reau et la vit­re se fendil­la.

Je ne savais plus com­ment faire, que penser. Jusqu’au jour où mon mari avait acheté une grosse trousse de beauté de chez Sepho­ra, incog­ni­to. Il ne savait pas que je l’avais suivi. Puis intriguée, je me dis qu’il avait sans doute une liai­son, mais je n’avais aucune preuve. Je préférais enquêter, mais je ne sus jamais à qui il avait offert ce gros paquet cadeau de luxe de chez Sepho­ra par­fums.

Puis un jour chez ma mère, je vis un gros car­ton dans la poubelle ; c’é­tait celui que Tara avait dans sa voiture une semaine avant. Là, je devins folle de doute, de ques­tions, de sus­pi­cions. Ma mère est encore fort belle et char­mante. Je crois que maman a presque le même âge que Tara. Ils avaient gran­di dans la même ville. Et si ma mère était une ex de mon mari ? L’idée me rend folle mais com­mence à trot­ter dans ma tête. Peut-être même sa maîtresse cachée . Trop de choses, trop de coïn­ci­dences. Il y a un truc qui ne va pas.

Que dire, que faire ? Je deviens folle. Tout me sem­ble bizarre main­tenant avec ma mère, qui se fait tou­jours belle quand elle vient nous voir… Que faire ? Vais-je me bat­tre avec ma mère ? Parce qu’il n’y a aucun doute, elle est très, très proche de mon mari, l’homme de ma vie, le père de mes futurs enfants. Il doit bien y avoir une solu­tion… Je deviens folle et je suis sous cal­mants depuis un mois. HELP BOBEA MAGAZINE, AIDEZ-MOI !

LA Réponse Du Mag­a­zine  BOBEA

Chère Raïs­sa

Nous com­prenons votre détresse et la sit­u­a­tion déli­cate dans laque­lle vous vous trou­vez. Voici quelques con­seils pour vous aider à gér­er cette sit­u­a­tion :

  1. Com­mu­niquez ouverte­ment avec votre mari Tara. Exprimez-lui vos inquié­tudes sans l’ac­cuser, et deman­dez-lui des expli­ca­tions sur les com­porte­ments qui vous trou­blent.
  2. Envis­agez une con­ver­sa­tion franche avec votre mère Pepi­ta. Partagez vos préoc­cu­pa­tions con­cer­nant sa rela­tion avec Tara et écoutez son point de vue.
  3. Évitez de tir­er des con­clu­sions hâtives. Bien que cer­tains signes puis­sent paraître sus­pects, il est impor­tant de ne pas sauter aux con­clu­sions sans preuves con­crètes.
  4. Prenez soin de votre san­té men­tale. Le stress que vous vivez est con­sid­érable. N’hésitez pas à con­sul­ter un pro­fes­sion­nel pour vous aider à gér­er vos émo­tions.
  5. Étab­lis­sez des lim­ites claires avec votre mari et votre mère con­cer­nant les com­porte­ments qui vous met­tent mal à l’aise.
  6. Con­cen­trez-vous sur votre cou­ple. Passez du temps de qual­ité avec Tara, loin de l’in­flu­ence de votre mère, pour ren­forcer votre rela­tion.
  7. Si la sit­u­a­tion ne s’améliore pas, envis­agez une thérapie de cou­ple ou famil­iale pour amélior­er la com­mu­ni­ca­tion entre toutes les par­ties con­cernées.

Rap­pelez-vous que vous avez le droit de vous sen­tir en sécu­rité et respec­tée dans votre mariage. Prenez le temps de réfléchir et d’a­gir de manière réfléchie. La com­mu­ni­ca­tion ouverte et hon­nête sera votre meilleur allié pour résoudre cette sit­u­a­tion déli­cate.

L’équipe de Bobea Mag­a­zine reste à votre écoute si vous avez besoin de plus de sou­tien ou de con­seils.

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