Violences faites aux Femmes Âgées et en Situation de Handicap : La Nécessité d’une Sensibilisation

Dans un rap­port récent, l’Organisation mon­di­ale de la San­té (OMS) souligne le besoin cri­tique de sen­si­bilis­er sur la vio­lence dont sont vic­times les femmes âgées et celles en sit­u­a­tion de hand­i­cap. Mal­heureuse­ment, ces femmes sont large­ment absentes des don­nées mon­di­ales et nationales sur la vio­lence.

Un Appel à l’Ac­tion : Recon­naître et Inclure

Les don­nées actuelles ne représen­tent que 10% des vio­lences subies par ces femmes. C’est pourquoi l’OMS appelle à une meilleure recherche et à une inclu­sion effec­tive de ces femmes dans les don­nées pour com­pren­dre leurs besoins spé­ci­fiques et y répon­dre adéquate­ment.

Les études mon­trent que les femmes en sit­u­a­tion de hand­i­cap sont plus exposées à la vio­lence au sein du cou­ple, et elles subis­sent des taux plus élevés de vio­lence sex­uelle. De plus, les femmes âgées sont égale­ment con­fron­tées à des risques spé­ci­fiques et à divers­es formes de mal­trai­tance, y com­pris l’ex­ploita­tion finan­cière.

Une Approche Holis­tique pour Répon­dre aux Besoins

La stig­ma­ti­sa­tion, la dis­crim­i­na­tion et l’isole­ment peu­vent entraver leur accès aux ser­vices de sou­tien et à l’as­sis­tance néces­saire. De plus, ces femmes peu­vent être réti­centes à sig­naler les abus en rai­son de leur vul­néra­bil­ité et de leur dépen­dance.

L’OMS recom­mande des ser­vices adap­tés et empathiques cen­trés sur les sur­vivantes pour toutes les femmes vic­times de vio­lence. Cela inclut une sen­si­bil­i­sa­tion des pro­fes­sion­nels de la san­té et des inter­venants aux besoins spé­ci­fiques de ces femmes.

L’In­clu­sion dans les Don­nées : Une Urgence

La prise de con­science de la vio­lence à l’é­gard des femmes âgées et en sit­u­a­tion de hand­i­cap est un pre­mier pas cru­cial vers une action sig­ni­fica­tive. L’in­clu­sion de ces femmes dans les don­nées et la con­cep­tion de straté­gies de sou­tien adap­tées sont essen­tielles pour assur­er leur sécu­rité et leur bien-être.

Il est essen­tiel d’é­ten­dre les enquêtes aux femmes plus âgées et d’in­té­gr­er des ques­tions sur dif­férents types de vio­lence et de hand­i­caps. De plus, les organ­i­sa­tions représen­ta­tives de ces femmes doivent être étroite­ment asso­ciées à la con­cep­tion et à l’exé­cu­tion des enquêtes pour garan­tir leur per­ti­nence et leur acces­si­bil­ité.

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