
Une opération visant à réprimer les activités criminelles liées à la fraude informatique a été lancée en Albanie, conduisant à l’arrestation de plusieurs individus, dont deux ressortissants camerounais, parmi lesquels figure la footballeuse Marie Estelle Atiock, également connue sous le nom de Marie Goufran.
Un vaste réseau d’escroquerie
L’enquête, a débuté en 2020. Elle a été menée par la police en collaboration avec le bureau du procureur du district judiciaire de Tirana. Huit ressortissants étrangers étaient recherchés, parmi lesquels Marie Goufran, une Camerounaise de 31 ans. Elle et ses complices sont accusés d’avoir mis en place un système frauduleux de paiement via e‑mail, utilisant la création d’entités commerciales fictives pour escroquer des citoyens. Une fois que les victimes transféraient des fonds, ceux-ci étaient retirés et envoyés aux États-Unis. Leurs opérations s’étendaient sur plusieurs pays, dont l’Albanie, l’Allemagne, l’Angleterre et l’Inde. Les enquêteurs estiment que ce stratagème était actif depuis deux ans et aurait détourné près de 4 millions d’euros.
Des biens matériels saisis
Parmi les biens matériels saisis figurent un véhicule de marque Hyundai, des accessoires pour ordinateur portable, des téléphones portables, des cartes SIM, des accessoires pour tablette, des sceaux, des cartes de crédit/débit, des cartes mémoire, ainsi que divers documents tels que des certificats bancaires, des reçus bancaires, des photocopies de passeports, des invitations à des titres de séjour, des contrats notariés et des procurations.
Un revers pour la jeune footballeuse
L’affaire est actuellement devant le tribunal de première instance d’Albanie, et les inculpés risquent des sanctions sévères. C’est un revers majeur pour Marie Goufran, ancienne joueuse du Canon Filles de Yaoundé, qui avait envisagé de poursuivre une carrière de footballeuse professionnelle en Albanie. Son rêve pourrait être compromis suite à ces accusations et aux conséquences qui pourraient en découler. Une fois encore l’on pourrait se demander : à qui la faute ?