Au cours de ces derniers mois en Éthiopie, près de 400 personnes ont perdu la vie des suites de la faim dans les régions du Tigré et de l’Amhara d’après une déclaration faite le 30 janvier par le médiateur national. Un rare décès lié à la faim de la part d’un organisme fédéral.
Plusieurs responsables locaux ont notifié dans leurs districts, des cas de décès dus à la faim mais le gouvernement éthiopien de son côté insiste sur le fait que ces rapports seraient « complètement erronés » à en croire certaines sources d’informations.
Le bureau du médiateur éthiopien a envoyé des experts dans les régions qui sont en proie à la sécheresse et encore sous le coup d’une guerre civile dévastatrice qui a officiellement pris fin il y a 14 mois. Ces derniers ont conclu que 351 personnes ont perdu la vie à cause de la faim au cours de ces six derniers mois dans le Tigré et 44 autres dans l’Amhara.
Selon un communiqué de l’Associated Press, plus d’un mois après que les agences ont repris les livraisons des céréales à la suite d’une longue interruption, seulement 14% des 3,2 millions de personnes ciblées par les agences humanitaires dans le Tigré ont reçu une aide alimentaire en date du 21 janvier.
Une information confirmée dans le memo du Tigray Food Cluster, un groupe d’agences d’aide co présidé par le programme alimentaire mondial des Nations Unies et des fonctionnaires éthiopiens.