Sylvie Vartan annonce une tournée de fin de carrière

Une icône des yé-yé tire sa révérence : Sylvie Var­tan annonce la fin de sa car­rière après 60 ans de suc­cès et 40 mil­lions de dis­ques ven­dus. L’an­ci­enne épouse de John­ny Hal­ly­day, et mère de David, lancera sa tournée d’adieu en novem­bre au Dôme de Paris avec trois con­certs inti­t­ulés « Je tire ma révérence », revis­i­tant les moments forts de sa car­rière, inclu­ant ses nom­breux tubes et un hom­mage à John­ny Hal­ly­day, suivi d’une tournée à tra­vers la France.

Par­tir en pleine force

À l’aube de ses 80 ans, prévus cet été, l’artiste de 79 ans a exprimé son désir de pren­dre du recul et d’éviter de pro­longer sa car­rière. « Je pense qu’il est cru­cial de par­tir au som­met plutôt que de s’étein­dre pro­gres­sive­ment sous le poids des années. Inévitable­ment, cela arrive », a‑t-elle con­fié lors d’une inter­view sur RTL. « J’ai décidé que c’é­tait le bon moment, par respect pour tous ceux qui m’ai­ment, et que j’aime. Il est impor­tant d’être digne. » Elle a égale­ment men­tion­né ressen­tir tou­jours une cer­taine pres­sion même après toutes ces années de car­rière. « J’ai tou­jours le trac quand je chante, et de plus en plus. Main­tenant, plus ça va, plus j’ai peur, c’est pourquoi il est temps que cela se ter­mine, sinon je vais suc­comber à une crise car­diaque… » C’est un chapitre emblé­ma­tique de la var­iété française qui se ferme… Sylvie Var­tan a amor­cé sa car­rière sur scène dès son jeune âge, se démar­quant comme l’une des pre­mières chanteuses français­es à s’aven­tur­er dans le rock. Elle a partagé la scène de l’Olympia avec les Bea­t­les, con­nu un immense suc­cès à l’é­tranger, notam­ment au Japon, inter­prété ses tubes dans neuf langues, enflam­mé Las Vegas, et orchestré d’im­pres­sion­nants spec­ta­cles à l’améri­caine dans les années 1970, avec des choré­gra­phies épous­tou­flantes.

Des Tubes Inou­bli­ables

Ses chan­sons réson­nent comme la bande-son de la fin des Trente Glo­rieuses, inclu­ant des hits tels que « Le Loco-motion », « La plus belle pour aller danser », « Comme un garçon », « Qu’est-ce qui fait pleur­er les blondes » et « L’amour, c’est comme une cig­a­rette ». Cepen­dant, c’est son his­toire d’amour tumultueuse avec John­ny qui la mar­que pro­fondé­ment dans le cœur des Français. Leur mariage en 1965, la nais­sance de David un an plus tard, les hauts et les bas de leur idylle tumultueuse, le dédi­cace­ment de John­ny avec « Que je t’aime », et une trentaine de duos, dont le légendaire « J’ai un prob­lème », qui domine les classe­ments alors que leur rela­tion con­naît des dif­fi­cultés – ils divor­cent finale­ment en 1980, et elle épousera par la suite le pro­duc­teur Tony Scot­ti. David Hal­ly­day a exprimé son espoir que sa mère fasse un retour sur sa déci­sion : « J’e­spère que ce ne sera pas sa dernière tournée, à moins qu’elle ne le veuille vrai­ment, bien sûr… », a‑t-il partagé sur RTL. L’avenir réserve peut-être des sur­pris­es.

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