Un ancien entraîneur de basket-ball a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle par la cour criminelle du Bas-Rhin pour des viols et agressions sexuelles sur des joueuses mineures qu’il encadrait. Cette affaire soulève de graves questions sur la protection des jeunes athlètes et la responsabilité des encadrants sportifs.

Les faits reprochés

Jérémy Huck, 34 ans, était accusé de :

• Viols et agressions sexuelles sur trois jeunes joueuses
• Atteinte sexuelle sur une quatrième joueuse

Les victimes étaient âgées de 13 à 14 ans au début des faits et étaient vierges. Les abus se sont produits dans le Bas-Rhin et en Dordogne.

Le verdict et ses implications

La cour a prononcé une peine de 14 ans de réclusion criminelle, allant au-delà des 10 ans requis par l’avocat général. Ce verdict sévère reflète :

• La gravité des actes commis
• L’abus de confiance envers les victimes et leurs parents
• Le manque de reconnaissance totale des faits par l’accusé

La défense et l’appel

Les avocats de Jérémy Huck ont plaidé pour une requalification des faits en atteinte sexuelle, arguant l’absence de violence, menace, contrainte ou surprise. Ils ont annoncé leur intention de faire appel, jugeant la peine « très très sévère ».

La position de l’accusé

Jérémy Huck a reconnu une « responsabilité » tout en maintenant que les adolescentes étaient « consentantes ». Il a nié certaines accusations spécifiques, notamment celle d’une victime affirmant avoir pleuré et exprimé son refus pendant l’acte.Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des jeunes athlètes et l’importance cruciale de mettre en place des mécanismes de protection efficaces dans le milieu sportif. Elle souligne également la nécessité d’une formation approfondie sur le consentement et les limites éthiques pour les entraîneurs travaillant avec des mineurs.