Accusé de viol, P. Diddy nie tout en bloc

Le rappeur P. Diddy, également connu sous le nom de Puff Daddy, Sean Combs à l’état civil, a officiellement rejeté les accusations de « viol en réunion » et de « trafic sexuel » portées contre lui en décembre 2023. Les arguments soumis par ses avocats au tribunal ont été présentés le 20 février pour pour faire barrage à la plainte déposée par une femme qui souhaite conserver son anonymat. Celle qui se fait appeler Jane Doe, raconte qu’à l’âge de 17 ans, elle a été violée par le rappeur et deux autres hommes, y compris son collaborateur de longue date Harve Pierre.

Les événements auraient eu lieu dans le studio d’enregistrement de Sean Combs à New York en 2003. Harve Pierre aurait encouragé la jeune femme à boire beaucoup d’alcool et de drogues lorsqu’elle est arrivée en avion privé du Michigan. Les avocats du célèbre rappeur contestent « le contexte, l’authenticité et/ou l’exactitude des photographies » fournies par la plaignante, y compris une photo de la jeune fille assise sur les genoux de Sean Combs.

Ils contestent également la date que la plaignante a choisie pour intenter une action en justice. La plainte est intentée en vertu d’une loi de l’État de New York sur la protection des victimes de violences en raison de leur genre et qui recouvre également les abus sexuels, qui permet, depuis 2022, d’engager des actions en justice civiles pour des faits prescrits. Cependant, seulement pour une année. Les avocats du musicien ont soutenu que cela constituait une violation de ses droits constitutionnels. Des éléments de preuve peuvent avoir disparu ou été abîmés, selon la défense. Cette loi serait « inconstitutionnelle, à la fois sur le plan de la procédure et sur le fond ».

Affaire à suivre…

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